Saisonnalité, un facteur limitant de l’efficacité de reproduction
chez les caprins au Maroc
DERQAOUI, L.1, DOUK, A.2et EL BENNANI, M.1
(1) Département de Reproduction Animale et I.A., Institut Agronomique et vétérinaire Hassan II, B.P. 6202, Rabat-Instituts, 10101, Maroc.
(2) Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural, Rabat, Maroc.
Résumé
Il a été démontré, dans les conditions marocaines, que les mises bas sont concentrées autour du mois de février chez la chèvre, ce qui résulte d'une fertilité optimale au mois de septembre. Ainsi, cette étude a été entreprise pour évaluer l'impact de la saison sur la taille testiculaire et les caractéristiques du sperme chez le bouc noir de montagne et cela pour une gestion rationnelle de la reproduction chez cette espèce.
L'étude expérimentale était menée sur une période de 13 mois (avril-avril) à la Ferme d'Application de l'Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan Il de Tadla, située à 32,5° de latitude Nord et 7° de longitude West. Elle a porté sur un lot de 9 boucs âgés de 40,2 ± 2,6 mois, pesant 47 ,44 ± 1 ,38 kg au début de l'étude et maintenus en chèvrerie en stabulation libre.
Les observations mensuelles portaient sur l'état et le poids corporels, la morphométrie testiculaire (circonférence scrotale, longueur et diamètre testiculaires et diamètre de la queue de l'épididyme) et sur les caractéristiques du sperme récolté à l'aide d'un vagin artificiel (volume, mobilités massale et individuelle, concentration, pourcentage des spermatozoïdes vivants et pourcentage des anomalies de la tête, de la pièce intermédiaire et de la queue des spermatozoïdes).
Les résultats obtenus montrent que la taille testiculaire et la production du sperme sont élevées durant la période qui va de mai à septembre alors qu'elles sont faibles de novembre à mars.
D'après cette étude, nous pouvons conclure qu'il existe une variation saisonnière de la taille testiculaire et des caractéristiques du sperme chez le bouc noir de montagne.
Ainsi, la fonction sexuelle du mâle serait optimale pendant la fin de la d'anœstrus et le début de la saison sexuelle de la femelle. De ce fait, il serait de grand intérêt de tenir compte de ces variations lors de lutte à contre saison chez la chèvre et cela en préparant le mâle aussi bien que la femelle et en respectant les normes du sexe ratio.
Mots clés : Bouc. Testicule. Sperme, Saison, Maroc.
Etude des facteurs influençant les performances de reproduction et de production du bovin laitier dans la région de Tizi-ouzou
ZERROUKI N.1 et BOUAKLINE T.
(1) Faculté des Sciences Biologiques et Sciences Agronomiques Université M.Mammeri. BP17.Tizi-Ouzou:
Correspondance : nacera_zerrouki@yahoo.fr
Résumé
L’objet de cette étude est de déterminer les paramètres de fertilité et de fécondité de 155 vaches appartenant à deux races : la pie noire et la pie rouge de l’exploitation EURL SEA. Les enregistrements des performances ont concerné la periode allant de 1998 à 2008. L’ensemble des données a été soumis à une analyse de variance avec les effets race, l’âge à la première saillie et le rang de mise bas. Le nombre total de vêlages enregistré sur toute la période est de 434 avec un taux de 73% chez la race pie noir et 27%pour la race pie rouge. L’âge à la première saillie varie entre 15 et 39 mois. La durée de lactation enregistrée dans l’exploitation est en moyenne de 12 ± 3mois ; seul 18% du cheptel ont une période de 10 mois. Concernant les paramètres de fécondité, l’intervalle vêlage précédent- insémination précédente est en moyenne de 162 jours et un intervalle première insémination - insémination fécondante moyen de 43, 5±85jours. L’intervalle première insémination- vêlage est en moyenne de 318±86 jours, avec un intervalle vêlage – vêlage précédent de l’ordre de 437jours et vêlage précédent- première insémination est de 99±3 jours. Le troupeau est caractérisé par une fertilité moyenne de 0,79±0,3, avec un nombre d’inséminations par insémination fécondante de l’ordre de 1,65. L’effet de rang de mise bas est très significatif sur les paramètres de fécondité et de fertilité (P< 0,001). Les effets race et âge à la première insémination ne sont pas significatifs. Des corrélations entre l’ensemble des paramètres de fertilité et de fécondité ont été déterminées, et ont mis en évidence la forte dépendance de l’intervalle entre vêlages et entre le vêlage précédent et l’insémination fécondante (r=0,98), et aussi entre l’intervalle première insémination -insémination fécondante et la fertilité (r=0,78). L’ensemble des résultats a permis d’apporter un bilan des paramètres de reproduction dans cette exploitation et de déceler les facteurs pouvant être à l’origine de la faible expression du potentiel de production de ces vaches afin de proposer une série de recommandations en vue d’une amélioration des performances.
Mots clés : vache, race, fertilité, fécondité, rang de mise bas, vêlage.
Etude de la relation entre l'état corporel et la durée de l'anoestrus
post-partum de la vache laitière dans l'est Algérien.
HADEF A1., MIROUD K.2 et KAIDI R.3
(1)Université de Constantine.
(2)Miroud K.,Centre universitaire d’El Tarf.
(3)Kaidi R.,Université de Blida.
Correspondance : hadef_vet@yahoo.fr
Résumé
La relation entre les variations de l'état corporel ou "body condition score" (BCS) et la durée du postpartum (p.p) déterminée par le moment de la reprise de l'activité ovarienne a été étudiée chez 34 vaches laitières (VL) dans l’Est Algérien. Les VL suivies sont réparties sur deux troupeaux sis à El-Tarf (ferme A) et à Constantine (ferme B). La notation d’état corporel ou "body condition score" (BCS) a été réalisée à la fin de la période de tarissement (T) et à 15, 30 et 50 jours (j) p.p. Par ailleurs, le dosage de progestérone (P4) sérique a servi à déterminer la reprise de l’activité ovarienne p.p. Les VL ont été classées en fonction de leur taux de P4 sérique durant les 50 premiers jours p.p, en deux groupes, le groupe RP comprenant les VL ayant repris précocement leur activité ovarienne p.p et le groupe RTN comprenant celles ayant repris tardivement ou pas leurs activité ovarienne p.p, (P4 > ou < 1 ng/ml) respectivement. Le pourcentage de groupe RP obtenu s’éloigne significativement (P < 0.05) de l'objectif recherché dans un élevage laitier (57,6 vs 82 %), traduisant un retard de la reprise de l’activité ovarienne p.p. Le BCS peripartum ne diffère pas significativement entre groupes (p > 0,05).
La reprise de l’activité ovarienne p.p semble être significativement influencée par la parité (p = 0,026) et les conditions d'élevage(p = 0,018).
Mots clés : Vache laitière, post-partum, activité ovarienne, BCS, parité.
Gestion de la reproduction au niveau de certains élevages dans la région de Constantine
AGGOUN N.1
(1) Département des sciences vétérinaires- Faculté des sciences - Université de Constantine
Correspondance : nacira.aggoun@yahoo.fr
Résumé
Notre étude a été réalisée au niveau de six (6) élevages dans la région de Constantine, afin de quantifier les performances de reproduction et d'estimer les répercussions économiques engendrées par les mauvaises performances.
L'analyse du bilan de la reproduction après un suivi d'une durée d'un an a montré que la fertilité est bonne tandis que les valeurs des paramètres de fécondité sont inferieures aux valeurs objectives.
Le grand problème rencontré dans ces élevages est la détection des chaleurs dont la fréquence et la précision sont très loin des valeurs seuils.
Les retard de la fécondation dues à la mauvaise détection des chaleurs sont aggravées par l'absence de suivi, le déséquilibre alimentaire, ce qui a entrainé des intervalles entre vêlages non rentables, une augmentation de vie non productive des génisses et des pertes en veaux et en lait considérables.
Mots clés : reproduction, fertilité, fécondité, détection deschaleurs.
Génotypage des souches de Staphylococcus aureus isolées de bovins atteints de mammite clinique par l’électrophorèse en champ pulsé (ECP).
DENDANI Z1, ARCANGIOLI MA.2, BEZILLE P.2, OUZROUT R.1 et SELMI N.1
(1) Centre Universitaire El Taref Algérie.
(2) Ecole Nationale Vétérinaire de Lyon France. 1 Avenue Bourgelat F. 69280 Marcy l’Etoile. France
Correspondance : dendanizoubida@hotmail.com
Résume
Trente deux souches de Staphylococcus aureus ont été collectées dans le cadre d’une enquête épidémiologique en région Rhône-Alpes, en France (collaboration AFSSA-ENV Lyon) à partir d'échantillons de lait de quartiers de 32 vaches atteintes de mammite clinique, appartenant à 17 exploitations, sur une période de cinq mois (Janvier 2007- Mai 2007). Cette série de prélèvements a été réalisée dans 4 clientèles vétérinairessituées en Rhône-Alpes.
25 souches de Staphylococcus aureus ont fait l’objet d’identification phénotypique et une caractérisation génétique. Ont été pris comme marqueurs épidémiologiques, le profil de résistance aux antibiotiques et le profil d'électrophorèse en champ pulsé (PFGE). Celui ci a été choisi en raison de son excellent pouvoir de discrimination. Une sensibilité de 89% des isolats à tous les antibiotiques testés, a été déterminée par la méthode de disques par diffusion sur gélose Mueller Hinton. Les fréquences de résistance à la Pénicilline à l’ampicilline à l’Oxacilline au Cefquinome à la Céfalotine et à l’Amoxicilline + AC clavulanique sont respectivement 20% ,08%, 08% ,08% ,08% et 04%, celles à la triméthoprime plus la sulfaméthoxazole et la Sulfaméthoxypyridazine sont 08% et 24%. Aucune résistance des souches de Staphylococcus aureus ; à l’Oxytétracycline à la Doxycycline à l’Erythromycine à la Spiramycine à la Lincomycine à la Gentamicine et à l’Enrofloxacine. Le typage moléculaire par le champ pulsé (PFGE), après digestion de l'ADN chromosomique des isolats avec l'endonuclease SmaI, a révélé la présence de deux clones prédominants A et B. Ces deux principaux pulsotypes ont représenté ensemble treize souches, soit 58%. Se sont des génotypes prédominants se trouvant dans 64 % des exploitations. Malgré l'hétérogénéité des uns, les résultats de l'électrophorèse en champ pulsé sont en faveur d'unedissémination prédominante d’un clone de génotypes, qui sont responsables de la mammite clinique dans la région.
Mots clefs: Staphylococcus aureus, l’électrophorèse en champ pulsé (ECP), mammite clinique, bovin, génotypage, épidémiologie.
Mammite bovine :
Les bactéries responsables et leur antibiorésistance
BEROUAL K1., BEGHOUL S1. et GUITARNI D2.
(1) Département des sciences vétérinaires El Khroub - Faculté des sciences naturelles et de la vie - Université Mentouri de Constantine
(2) Université Saad Dahleb
Correspondance : beroualk@yahoo.fr
Résumé
Les infections mammaires représentent en Algérie un fléau majeur de l’élevage bovin laitier, ayant un impact économique et sanitaire.
L’étude bactériologique de 358 quartiers (137 atteints de mammite clinique, 241 quartiers positifs par CMT) a montré
Une nette prédominance des Staphylococcus aureus (55,54 %) concerne les quartiers diagnostiqués ce qui montre que le réservoir mammaire joue ici un rôle important, l’hypothèse d’une résistance de nos vaches aux mammites d’environnement reste à vérifier.
Une proportion plus variée de germes de réservoir mammaire (26.67 %) et d’environnement (24,11%) concerne le paysage bactériologique des quartiers dépistés.
L’antibiogramme réalisé sur 81 souches bactériennes a montré des résistances à la pénicilline (67 %), tétracyclines (74 %), l’acide fusidique (43 %),l’oxacilline (08 %)
Ces résultats montrent qu’en santé publique, la situation n’est pas alarmante mais reste à surveiller, notamment en ce qui concerne la résistance vis à vis de l’oxacilline, étant donné sa commercialisation sous forme d’infusion intra mammaire.
En médecine vétérinaire par contre, les résultats obtenus peuvent expliquer les échecs thérapeutiques rencontrés sur le terrain ainsi que les pratiques d’automédication constatées auprès des éleveurs.
Mots clés : reproduction, mammites bovines, staphylocoques, streptocoque, entérobactérie, anibiorésistance
Mammites subcliniques de la vache laitière
-comparaison de 3 méthodes alternatives de dépistage-
BOUCHOUCHA B.1 et BOUAZIZ O1.
(1) Département Vétérinaire - Faculté des Sciences et de la Nature – Université Mentouri de Constantine- Algérie
Correspondance : omarrepro@yahoo.fr
Résumé
L’objectif de notre étude était d’évaluer la prévalence des mammites subcliniques par 3 méthodes alternatives (CMT, CCI et CE) et par l’analyse bactériologique. Les résultats obtenus montrent que la prévalence des mammites varie de 25 à 42% des vaches et de 9 à 25 % des quartiers testés selon la méthode utilisée (CMT, CCI et CE), avec un taux d’infection de 12% des quartiers et de 30 % des vaches déterminés par l’examen bactériologique,
L’analyse bactériologique de 239 quartiers met en évidence la prévalence des germes suivants : Staphylococcus aureus 30%, les Staphylocoques coagulase négative 23%, E. coli 23%, Streptococcus agalactiae 10%, Streptopcoccus uberis 10% et Streptopcoccus dysgalactiae 7%.
L’association du CMT et de la bactériologie nous donne une image précise sur le statut infectieux des vaches. Le CMT reste le meilleur test alternatif réalisable au côté de l’animal pour préciser l’état sanitaire de la mamelle des vaches.
Mots clés : vache laitière, mammites subcliniques, CMT, CCI, CE, bactériologie,
Situation épidémiologique des mammites fongiques chez les bovins laitiers en Algérie
KSOURI S.1, AISSI M.2, HARHOURA K.2, BENAKHLA A.1 et DJBIR S.1
(1) Institut des sciences vétérinaires. Centre universitaire d'El-Tarf.
(2) ENV El Harrach, Alger.
Correspondance : ksourisamir@gmail.com
Résumé
La mammite est une infection de la glande mammaire. Dans la majorité des cas, les facteurs déclenchant cette infection sont des bactéries. Un nombre croissant de champignons est actuellement associé à cette pathologie. Ceci est lié à une antibiothérapie trop largement utilisée dans le traitement de ces agents bactériens. L’étude de la prévalence des champignons dans les glandes mammaires de 82 vaches laitières (vaches mammiteuses et vaches cliniquement saines) appartenant à deux (02) exploitations a été réalisée dans la région de Guelma. 269 prélèvements du lait ont été réalisés. Sur les 43 quartiers mammiteux, 06 soit 13.95 % sont d’origine fongique. En absence de traitement local spécifique, les mammites fongiques observées évoluent rapidement vers la chronicité. Sur les 204 échantillons du « lait sain », 17 soit 08.34 % excrètent des champignons. De nombreuses espèces de champignons sont retrouvées dans le lait (sain et de mammite) avec une grande fréquence de Candida pseudotropicalis dans le lait de mammite et Eurotium amstelodami (téléomorphe d’Aspergillus amstelodami) dans le lait sain. Nous avons étudié quelques facteurs de risques, telle la banalisation de l’antibiothérapie. D’autres facteurs de risques tels les sécrétions de l’animal, les gobelets trayeurs, le personnel trayeur et l’alimentation ont été également étudiés sur 114 échantillons. Une intéressante information a été donnée par la comparaison des résultats d’analyse des échantillons de ces facteurs de risques par le test de t de Student pour échantillons appariés qui font ressortir, le matériel de traite et le personnel semblent être les facteurs à risque dominants.
Mots clés : lait mammiteux, lait sain, champignons, antibiotiques, machine à traire.
Enquête sérologique sur les maladies abortives
chez la vache
BOUAZIZ O.1et TAINTURIER D2.
(1) Département Vétérinaire - Faculté des sciences de la nature et de la vie –
Université Mentouri Constantine. Algérie
(2) Pathologie de la reproduction Ecole Nationale Vétérinaire de Nantes. France
Correspondance : omarrepro@yahoo.fr
Résumé
Une enquête sérologique a été réalisée chez les vaches dans le but d’évaluer la prévalence des maladies abortives suivantes : la brucellose, la chlamydiose, la fièvre Q , la salmonellose, la rhinotrachéite infectieuse bovine, la néosporose , la candidose et la toxoplasmose. Durant les mois de janvier, février et mars 2008, des prélèvements de sang sur tubes secs ont été effectués sur 183 bovins (100 prélèvements à l’abattoir du Khroub et 83 dans des élevages bovins laitiers).
La brucellose est recherchée par l’EAT et par la fixation du complément, la chlamydiose et la fièvre Q, par une réaction de fixation de complément, la salmonellose, par une séro-agglutination lente, la rhinotrachéite infectieuse bovine, la néosporose et la toxoplasmose par une réaction ELISA, la candidose par une séro-agglutination lente et par ELISA.
Les résultats sérologiques obtenus montrent une prévalence de 2,7% pour la brucellose, 6,6% pour la chlamydiose, 7,1% pour la salmonellose, 10,9% pour la néosporose, 12% pour la candidose, 20,8% pour la fièvre Q et 23,5% pour l’IBR.
Les résultats obtenus font ressortir de manière significative un faible taux de positivité de la brucellose par rapport aux autres infections. Cette forte régression de la brucellose s’est accompagnée d’une augmentation de la fréquence de la fièvre Q et de l’IBR. Il faut noter l’apparition de nouvelles infections comme la candidose et la néosporose.
Mots clés : bovins, sérologie, brucellose, chlamydiose, fièvre Q, IBR, salmonellose, néosporose, toxoplasmose, candidose
Analyse de l’évolution de fertilité dans des troupeaux bovins laitiers
de l’Est Algérien.
GHORIBI L.,1 et BENSARI C.1
(1) Département des sciences vétérinaires, Université Mentouri Constantine, Algérie.
Correspondance : loutfivet@yahoo.fr
Résumé
La performance de reproduction est l'une des principaux facteurs qui influent sur la rentabilité d'un troupeau laitier. La mauvaise performance de reproduction est un facteur limitant de la productivité des troupeaux laitiers, elle affecte la quantité de lait produite par la vache et le troupeau, ainsi que les coûts de production. Il a été constaté au cours des 20 dernières années une chute de la fertilité des bovins laitiers. Les raisons en sont multiples, parmi lesquelles on invoque l'augmentation de la taille du troupeau, la réduction de la sensibilité et la spécificité de la détection des chaleurs, la diminution de l’état d’embonpoint au vêlage, l’augmentation du taux de perte de l'état corporel au moment du post-partum et l’effet de la nutrition sur la fertilité.
Le but de cette étude est d’analyser l’évolution de la fertilité chez les bovins laitiers dans des exploitations de l’Est Algérien entre 2003 et 2007. Ce travail a été réalisé sur 11 exploitations situées dans 6 wilayas. L’effectif des fermes varie entre 20 et 50 vaches laitières. L’évaluation de la fécondité a été mesurée par les intervalles vêlage-saillie fécondante et vêlage-première saillie pour les vaches, alors que pour les génisses, cette mesure a été réalisée par l’âge à la première saillie et au premier vêlage pour les génisses. Par contre, la fertilité a été évaluée par les taux de réussite en première saillie chez les génisses et les vaches.
Les résultats montrent que les moyennes de l’âge à la première saillie (20 à 30 mois) et au premier vêlage (27 à 43 mois) sont très élevées. Malgré une diminution au cours de la dernière campagne (31 mois), elles évoluent de façon inconstantes. Que ce soit par rapport aux exploitations ou aux campagnes, l’évolution de cet indexe est irrégulière, les moyennes vont de 50 à 144 jours. Les intervalles moyens du vêlage à la saillie fécondante évoluent en dents de scie et plus de 80% des moyennes de l’intervalle vêlage saillie fécondante dépassent les 3 mois. A l’exception d’une exploitation, le taux de réussite chez les génisses est très proche voir dépasse les pourcentages renseignés dans la littérature. Par contre chez les vaches, ce taux reste constant (60%) et même s’améliore durant la dernière campagne.
Mots clés : fertilité, bovin laitier